Alors que nous nous réunissons en ce lieu magnifique, où l’oiseau-tonnerre enlace la terre de ses ailes, où Anemki Wajiw, la montagne du tonnerre, accueille tout le monde, où Nanabijou, le géant endormi, repose, puissiez-vous être incités à faire preuve de respect et à reconnaître les terres et, au même moment, certaines vérités.
Cette terre est la terre traditionnelle du peuple Anishnawbe et c’est là que les Anishnawbe et de nombreux autres peuples se sont rassemblés depuis des temps immémoriaux.
Ce lieu sacré, connu à l’origine sous le nom d’Anemki Wequedong, est aujourd’hui également le territoire de la Première Nation de Fort William, signataire du traité Robinson-Supérieur en 1850.
C’est à cet endroit que, grâce à la contribution des Métis de la région, une petite communauté prospère s’est formée pour devenir ce qui est aujourd’hui Thunder Bay.
Pourtant, c’est bien plus que le nom de ces lieux que nous devons apprendre à reconnaître et à respecter. Nous devons reconnaître et respecter les relations.
La relation à la terre : où nous sommes les gardiens et les gardiennes des générations futures.
La relation avec l’eau : l’eau est la vie.
La relation avec les porteuses d’eau : les femmes, qui détiennent les enseignements sacrés sur l’eau.
La relation avec les plantes : elles nous aident à vivre et nous soutiennent en nous fournissant de la nourriture et des remèdes.
La relation avec toutes nos relations : les créatures à quatre pattes, à sabots, à ailes. Tous ceux qui marchent, nagent et rampent et l’enseignement selon lequel nous ne sommes pas supérieurs à la création, nous sommes une partie sacrée de la création.
La relation avec notre mère la Terre, qui nous nourrit et nous soutient tous. Sans elle, nous ne serions pas là.
La relation avec nos ancêtres : qui nous transmettent les enseignements des Premières Nations pour nous aider à vivre et à fonctionner d’une bonne manière.
Nous vous invitons à prendre un moment pour reconnaître toutes ces choses et faire preuve de respect. Ce faisant, nous nous efforçons humblement de vivre notre vie, Mino Bimaadiziwin (bonne vie), et d’avancer de manière admirable.
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